Nikita
Dans mon doux pyjama en pilou, avec mon plaid sur les genoux,
regardant passivement les gens, tout en essayant d’entendre le vent...
D’un coup, ce fut merveilleux, je vis ma mère au loin qui dansait,
mon père était avec elle, il tenait dans sa main un vin vieux, ils rigolaient.
Je ne voyais qu’eux dans tout ce monde de coton, ma mère et sa chevelure blonde scintillaient, mille flocons tombaient, les passants les regardaient tous envieux.
Soudain je me réveillai, étourdie, ne sachant plus où j'étais, puis je réalisai
que je venais de rêver. J’étais bien chez moi, seule, sans parents unis, ni amis.
Wouah ! J’écris un peu comme Baudelaire quand je me lève.
Bref, on se réveille et on retourne à nos moutons bien laineux : avant-hier,
on a perdu le match... Gros seum ! Trop déçue ! Et dans le ruck, je me suis pris
une patate de crampon dans le nez, sachant qu’il est déjà affreux...
En plus, ces jours-ci, ce qui me sert de famille me prend la tête pour tout
et n’importe quoi. Heureusement que mon gay Julien est là pour me remonter
le moral. Dire que c’est mon ex !
À part ça, ma semaine est très chargée : demain cours, mercredi j’ai une soirée prévue (les 18 ans de Julien !) mais je ne sais pas encore si je peux y aller.
Jeudi et vendredi sont fériés, il est question d'une randonnée.
Samedi, compète de rugby super importante et dimanche, repas de famille élargie : papa et ma grande soeur Solène sont invités.
On sera neuf, dix si j'arrive à faire venir mon bel Ayo, onze si jamais l'affreuse voisine s'incruste. Je stresse parce que c’est moi qui vais cuisiner (et quand on sait comme je prends ça au sérieux) !